Les relations logiques

Les indicateurs temporels

Ils vous permettent de localiser dans un énoncé un événement:

• soit par rapport au moment où l'on parle (ou écrit),

par exemple dans les phrases: Je suis venue hier. Il viendra demain. Nous l'avons rencontré la semaine dernière, etc.

On parle alors de repères déictiques.

• soit par rapport à un point de repère déjà présent dans le contexte, par exemple dans les phrases:

Il arriva à Londres le 10 janvier 1991 et, le lendemain, il était déjà reparti. Il était déjà venu là l'année précédente mais, cette année-là, il était resté plusieurs jours.

On parle alors de repères anaphoriques.

• soit sans aucune relation ni avec le moment où l'on parle ni avec aucun élément du contexte, par exemple dans les phrases:

Le 21 janvier 1793, Louis XVI fut guillotiné. Il naquit à Lyon par un beau matin d'octobre.

II s'agit alors d'une référence autonome, indépendante.

Les relations logiques

On distingue généralement deux types d'articulateurs:

• ceux qui servent à organiser le texte (tout d'abord,en premier lieu, ensuite, d'autre part, enfin, pour conclure...);

• ceux qui indiquent le lien logique existant entre deux faits, deux idées. Ce lien peut exprimer par exemple la cause (car, parce que, en raison de...), la conséquence (donc, par conséquent, il en résulte que...), le but (pour, afin de, dans le but de...), le temps (lorsque, dès que, aussitôt que, avant que...), la concession (cependant, mais, avoir beau...), etc.

6. Repérer les différents types d'argumentation

Argumenter, c'est présenter ses idées à l'aide de preuves, de raisonnements, d'exemples, dans l'intention de convaincre son interlocuteur du bien-fondé d'une thèse. Lorsque l'on argumente, que fait-on le plus souvent?

1. On invoque une référence prestigieuse, une autorité indiscutable (les spécialistes, une sommité scientifique...) ou le sens commun, le «bon sens», l'avis général (Ilest de notoriété publique que..., Chacun sait bien que...). C'est un «argument d'autorité».

2. On invoque des données scientifiques ou des faits historiques - les «leçons de l'histoire» - qui servent à appuyer ce que l'on affirme.

3. On assortit son argumentation de données chiffrées (qui paraissent d'autant plus indiscutables que la source indiquée est considérée comme sérieuse).

4. On essaie de démontrer qu'un fait, un événement va nécessairement entraîner telle ou telle conséquence et que, donc, il faut choisir la «bonne» solution.

5. On passe en revue avantages et inconvénients (on pèse le pour et le contre), pour justifier de manière «raisonnée» son choix.

6. On concède quelque chose à l'adversaire: on reconnaît qu'il peut avoir des arguments contraires aux nôtres mais on en fait état pour mieux les combattre (exemple: Bien sûr, on pourra m'objecter que..., cependant, je reste persuadé que...).

7. On donne des exemples qui servent à illustrer nos arguments.

8. On implique l'interlocuteur: on fait appel à son sens moral, à ses sentiments, à ses émotions, à ses intérêts.

  1. Repérer les différents types de textes d'après leurs fonctions

Les différents types de textes sont les suivants:

1. Textes à dominante narrative (les récits, les histoires, les souvenirs). Ils racontent quelque chose, se situent le plus souvent dans le passé et suivent une certaine chronologie. On peut s'attendre à rencontrer dans ces textes: des temps du passé, des repères chronologiques (des dates, par exemple), des termes tels que à cette époque, trois jours plus tard, soudain, qui permettent de bien suivre la suite des événements.

2. Textes à dominante descriptive (il est rare qu'un texte soit purement descriptif mais les passages descriptifs sont fréquents dans les textes narratifs: nouvelles, romans, récits, par exemple). Le narrateur s'efface alors plus ou moins devant ce qu'il décrit. Les deux temps communément utilisés pour décrire sont le présent et l'imparfait, lorsqu'il s'agit de textes évoquant le passé.

3. Textes à dominante explicative (par exemple, les textes scientifiques, les notices explicatives, les commentaires de schémas, de sondages, certains documents administratifs). Ils ont pour but d'informer et sont en général très structurés; les différentes explications sont présentées de manière ordonnée, logique: tout d'abord, ensuite,en outre, par ailleurs, enfin, etc.

4. Textes à dominante argumentative (on propose un raisonnement qui vise à convaincre l'interlocuteur). Ces textes sont fortement structurés (une introduction, différents arguments introduits par un articulateur logique de cause, de but, de concession..., souvent étayés par des exemples, une conclusion).

5. Textes à dominante prescriptive (les recettes, les conseils, les règlements) qui «disent de faire quelque chose». On trouve souvent, dans ces textes, des impératifs ou des infinitifs et le destinataire est clairement identifié: c'est à lui, précisément, que s'adresse l'injonction.

8. Les marques de l'énonciationObjectivité et subjectivité dans un texte

Parfois, le narrateur est ouvertement et constamment présent, par exemple dans la correspondance, les romans épistolaires ou dans les récits à la première personne.

D'autres fois, il ne l'est que par moments, par exemple lorsque l'auteur s'adresse au lecteur.

D'autres fois encore, il n'intervient qu'indirectement de manière implicite (par le biais d'un jugement, par exemple).

Enfin, le narrateur peut être absent du récit: c'est le cas dans les récits «objectifs» (relation d'un fait divers par exemple) mais aussi, par exemple, dans les textes scientifiques.

Beaucoup de textes (de presse, par exemple) prétendent à l'objectivité: ils pensent rapporter un fait, décrire un comportement donner une information sans faire intervenir aucun jugement personnel. Dans la réalité, l'objectivité est rarement atteinte car il est difficile de s'abstenir de tout jugement et souvent, malgré lui, le journaliste laissera transparaître son opinion en ne précisant pas le point de vue adopté, en ne citant pas ses références, en amputant les déclarations de quelqu'un ou en ne les restituant pas dans leur contexte... Il y a mille manières de tomber dans la subjectivité, à commencer par les pièges de la langue: un simple adverbe ou un adjectif peuvent laisser passer un jugement de valeur. Le discours scientifique lui-même s'inscrit dans un contexte (politique, économique, social), dans un système de valeurs, et ne peut guère être parfaitement neutre.

  1. Réduire un texte

- C’est Éliminer ce qui n'est pas essentiel dans un texte

  • Les pléonasmes

C'est le fait d'exprimer plusieurs fois la même chose:

par exemple monter en haut; descendre en bas, sortir dehors...

Parfois, le pléonasme est volontaire, c'est une marque d'expressivité

(par exemple: il a applaudi des deux mains, je l'ai vu de mes propres yeux), il n'ajoute rien à la phrase et doit alors être supprimé.

  • Les «mots creux

Ce sont tous ces mots vides qui alourdissent la phrase sans apporter d'information.

Par exemple, dans la phrase: Les communistes italiens, après beaucoup d'hésitations, ont finalement accepté de voter avec leurs partenaires le budget, ce qui a ainsi permis de mettre un terme à la crise qu'ils avaient eux-mêmes ouverte, on peut supprimer certains éléments inutiles. Voici une suggestion de phrase allégée: Les communistes italiens ont finalement voté le budget, mettant ainsi fin à la crise qu'ils avaient ouverte.


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