J’écris ton nom
… … …
(Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer
Liberté.) P. Eluard)
c) –Anépiphore consiste en ce qu’on commence et finit la phrase par les mêmes
mots.
Ex.: «Mon Parti m’a rendu mes yeux et ma mémoire
Je ne savais plus rien de ce qu’un enfant sait
Que mon sang fût si rouge et mon coeur fût français
Je savais seulement que la nuit était noire
Mon parti m’a rendu mes yeux et ma mémoire.»
(L. Aragon)
d) – Epinaphore consiste en ce qu’on recommence la nouvelle proposition par le même mot qui finit la proposition précéndente.
Ex.: «J’arrache les masques et j’accuse
J’accuse Pétain et la bande, qui l’entoure
et l’appuie … «(J.-R. Bloch).
e) – La reprise approximative sert de même à mettre en relief un phénomène ou un caractère. Ex.: «Paul mantait, comme tous les enfants. Les enfants vivent dans une atmosphère perpétuelle de mensonge. Dès la première enfance les «grandes personnes» commencent à leur mantir et exiger des enfants qu’ils ne mentent pas».
(P. Vaillant-Couturier)
LES CONSTRUCTIONS PARALLELES
Les constructions parallèles consistent à la construction hétérogène des phrases ou de leurs parties, à l’arrengement des membres de la proposition dans une certaine succesion.
Les constructions parallèles syntaxiques se joignent à des constructions parallèles lexicales, à l’antithèse.
Ex.: «Chimène – De quoi qu’en ta faveur notre amour m’entretienne
Ma générosité doit répondre à la tienne.
Rodrigue – De quoi qu’en ma faveur notre amoure t’entretienne
Ta générosité doit répondre à la mienne.»