L’ordre des mots dans la phrase

La langue parlée préfère l’ordre directe des mots dans toutes les constructions. Elle refuse l’inversion qui a la siginification grammaticale. Les formes interrogatives se construisent à l’aide de est-ce que et de l’intonation. L’inversion employée comme un moyen d’extraction expressive des termes de la phrases est aussi rare. Le plus souvent on peut voir l’inversion du complément d’objet indirect.

- Pour son enfant elle ferait tout.

Pour mettre en relief tel ou tel terme de la proposition la langue parlée recourt aus moyens syntaxiques de la mise en relief (c’est... qui, c’est... que), de l’extraction (ce que... c’est, ce qui... c’est), de la reprise (le terme mis en relief est au début de la phrase) et de l’anticipation (le terme mis en relief est à la fin de la phrase). Très souvent on peut voir la reprise, l’anticipation et l’inversion dans une seule phrase. On nomme ce phénomène la disloquation de la phrase.

Nom.

Le genre peut ne pas sorrespondre dans la langue parlée et écrite.

Les noms savants – armistice: n – l.é.; f – l.p.

Les Parisiens attribuent le masculin aux substantifs commençant par une voyelle: (un)e incendie, (un)e après-midi.

La langue parlée possède les formes féminines que la langue écrite ne possède pas: chef – chefesse, laideron (дурнушка) -laideronne, peintre-peintresse.

Le nombre peut etre unifié comme dans le cas des noms en –al et –ail.

Les animaux – les animals – les animau. Ces cas n’appartiennent pas à la norme littéraire de la langue mais c’est le temps qui peut les normaliser.

L’adjectivation des noms. Elle est désordre. Il est colère.

L’emploi des noms au lieu de l’adjectifs. Le soir d’été. L’amour d’enfant.

Article.

Son emploi avec les noms propres: la Marie, le Valenod. Avec les prénoms féminins – la familiarité; avec les noms masculins – la péjoration.

Adjectif.

L’emploi seulement du masculin. Une boisson sec (sèche), une balle explosif (ve). Mon petit comme l’appelatif à une fille (langue familière).

La préférence des formes analytiques des adjectifs bon, mauvais, petit: meilleur – plus bon, pire – plus mauvais, moindre – plus petit.

Verbe.

Le passé composé accoplit par fois la fonction du futur antérieur:

- Une minute, j’ai fini... et tu vas me raconter ça...

Le futur immédiat s’emploi comme le futur simple.

Les règles de la concordance des temps ne sont pas tellement strictes.

L’imparfait devient le présent et l’imparfait du subjonctif devient le présent du subjonctif.

- Il a dit qu’elle est malade. – Le voulais qu’il (vint) vienne.

Le choix des verbes auxiliaires se fait différemment. La langue parlée se penche vers l’emploi de verbe avoir au lieu du verbe etre.

Dans la langue familière on peut rencontrer je vas et non pas je vais, je voirai et non pas je verra. C’ est le résultat de l’unification des moyens d’expression.

Les verbes du 1 groupe sont plus préférables: vetir – habiller.

Les particularités morphologiques indiquées présentent les traits de la langue familière et ne sont pas des indices indispensables du style courant.

Pronom

Le style courant est marqué par l’emploi paire des pronoms toniques et atones.

Dans ce cas ils jouent le role de la reprise ou de l’anticipation.

Moi, je suis russe. Je vous ai oublié, moi. Nous autres, on n’a rien vu.

L’usage très large du pronom on, qui remonte à homo.

On peut remplacer tous les pronoms-sujet. Cela s’explique aussi par le tendance de l’unification des formes verbales.

Ça s’emploi très largement et en fonction de la situation a de différentes nuances.

Ce pronom peut désigner les objets inanimés et aussi animés. Le dernier cas porte des nuances différentes..

Tu achète ça et ça. Je suis venu pour ça.

Ça n’a pas de culotte - la compassion (сочувствие )

Ça ne sait pas encore - la tendresse indulgeante (снисходительная)

Ça n’a pas de coeur - l’indignation

§2 Particularités lexicales

La base lexicale de la langue familière est le lexique neutre (se promener, un sac à main etc). Ce lexique appartient à la norme littéraire et n’a pas de couleur stylistique particulière. L’autre partie du vocabulaire de la langue parlée est le lexique portant la couleur stylistique qui ne s’emploi que dans cette langue. A ce lexique se rapportent le lexique familier et le lexique populaire. Le lexique familier c’est le lexique qui ne viole pas la norme littéraire mais qui ne s’emploi pas quand meme dans la langue littéraire. Le lexique populaire viole de telle ou telle façon la norme littéraire de la langue. Il faut souligner qu’en français contemporain le lexique familier pénètre de plus en plus dans les styles savants, surtout dans le style de publisciste. Le rapprochement progressif du style de belles lettres avec le style courant se manifeste avant tout par l’emploi du lexique familier.

Le lexique neutre peut avoir des nuances affectives reflétant les caractéristique du sujet du discours (délicieux, abominable, dégoutant). Mais la présence de ces nuances est propore surtout au lexique familier et populaire. Elle comporte l’apréciation positive ou négative de l’objet du discours.

Parmi le lexique à couleur stylistique il y a beaucoup de mots aux suffixes affectifs. Les noms aux suffixes diminutifs –et, -ette (garçonnet, soeurette, jardinet, chansonnette) sont conformes à la lorme littéraire. Les mots formés à l’aide des autres suffixes portent l’empreinte du style familier ce sont – ot et - otte. Frérot, menotte (ручонка), comprenotte (умишко), parlotte (говорильня). Les adjectifs peuvent avoit les mems suffixes pauvret, pauvrette, palot, palotte. Les verbes peuvent acquerir les suffixes –iller et -oter désignant l’intensité affaiblie de l’action. Boitiller, bouilloter, sautiller (lit), pianoter, buvoter, toussoter (lit), vivoter.

Les suffixes péjoratifs d es noms: -aud, - asse, -ard, - aille. Bonasse добродушный, richard, froussard (fam) трус, pretraille поповщина, marmaille (fam) детвора, rustaud (fam) неотесанный, penaud смущенный.

Des verbes: - ailler, -asser, - ocher. Politicailler (fam) политиканствовать, trainasser (fam) затягивать дело, finasser хитрить, tournailler бродить вокруг да около.

Les préfixes portent aussi l’empreinte de l’affectivité. Ré- et dé- renforcer les formes verbales. Décesser – cesser, rerajouter – rajouter. Ce sont des synonymes.

Dans la langue courante in- est souvent remplacé par mal-. Impoli – malpoli, incommode – malcommode.

L’abréviation des mots, en majorité des noms sert de l’indice de l’appartenance à la langue familière. Il faut distinguer l’apocope (апокопа)- la réduction de la fin du mot. Ciné, dactylo, sana, métallo, mécano, pneu. Certaines formes abréjées sont devenues très usuelles et ont perdu leur couleur familière. Cinéma, métro, taxi(mètre), vélo(cipède), stylo(graphe). Au lexique populaire correpondent camaro (camarade), invalo (invalide), convalo(convalescent). L’aphérèse qui est l’abréviation du début du mot est moins répandue. Bus – autobus, les Ricains – les Américains, Toine – Antoine.

La langue familière se caractérise par l’emploi des mots neutres pris dans le sensfiguré. Le sens figurer peut etre attribué aussi aux termes professionels, aux dialectismes et aux argots.


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