Les tropes

La réalité présente des rapports entre des objets, des phénomènes, des actions ou autrement dit elle présente leur interaction. La langue aide à comprendre et généraliser ces rapports. On peut employer un seul mot pour désigner des notions différentes semblables ou qui sont en rapports quelconques. Le changement de l’acception du mot basée sur un rapport entre des objets et des phénomènes ou sur l’indice de la similitude s’appelle le transfert sémantique. La nouvelle acception acquise par le mot s’appelle figurée. L’emploi du mot dans l’acception figurée est le trope. L’acception figurée peut s’enraciner et devenir une acception indépendante. (Verre стекло- стакан ). C’est le cas des méthaphores et des métonymies linguistiques qui sont étudiées par la lexicologie et présentent un des moyns de l’enrichissement du vocabulaire. Ce ne sont pas des tropes qui portent le caractère affectif vivant et qui intéresse la stylistique. Les tropes s’emploient dans tous les styles fonctionels de la langue nationale sauf le style officiel. Le caractère de cet emploi varient selon le style..

Il existe quelques types de tropes qui diffèrent du caractère des rapports entre des objets de la réalité.

Méthaphore. ( mot grec – перенос)

C’est le transfert sémantique des mots basé sur la similitude des objets ou des phénomènes. Elle assimile deux termes pour insister sur les rapports de ressemblance qui les unissent. Presque toutes les parties du discours peuvent s’employer dans le sens méthaphorique. L’incendie des fenetres; un soleil enragé; des collines riantes; né à genoux; gringnoter avec de petites dents de rat. L’emploi méthaphorique des adjectifs est très fréquent. La méthaphore peut avoir des formes syntaxiques différentes. On peut voir l’emploi méthaphorique des sujets, des prédicats, des attributs etc.

La méthaphore peut etre:

annoncée qui met en présence un comparé (l’objet que l’on compare) et un comprant (l’objet auquel on compare) une taille (comparé) de guepe (comparant);

directe qui se réduit à un comparant sans faire paraitre le comparé une source de chagrin, un monument de betise.

filée (развернутая). La méthaphore suivie est une construction sémantique très compliquée qui peut présenter une expression développée ou meme un texte. Elle consiste à développer une succession, un enchainement de méthaphores autour d’un thème. Le sujet et les scènes des oeuvres peuvent avoir la forme de la méthaphore suivie.

La méthaphore peut etre fixée et individuelle.

L’allégorie.

Cette figure consiste à rendre concrète une abstraction. Elle a deux espèces: la personnification qui consiste à l’emploi des noms inanimés comme animés. Le vent qui gémit; le luxe et la misère se prenant aux cheveux; j’ai vu la paix descendre sur la terre et à la prosopopée (прозопопея) consistant à faire parler un etre absent ou mort, un animal ou une réalité personnifiée. Un pays parlant.

La métonymie.

C’est le transfert sémantique qui se fait à la base d’un autre rapport que la similitude. Elle consiste à ne pas désigner un etre ou un objet par son nom mais par un autre qui est lié au premier. Ce rapport doit etre logique ou matériel et porter le caractère de la contiguité. Les variantes de la métonymie sont très variées. On peut nommer:

- le produit par le nom du producteur: un Picasso – un tableau de Picasso.

- le contenu par le contenant: boire une bouteille

- le produit par son lieu d’origine: du cognac

- l’utilisateur par l’objet qu’il utilise: le premier violon

- la conséquence par la cause: appuyer sur la détente – tirer, tuer;

- la notion par le signe: la courrone – le règne;

- la fonction par l’endroit où elle se remplit: aller à l’Elysée – devenir Président de la République;

- l’action ou le résultat de l’action par l’instrument de cette action: l’échafaud – la peine de mort;

- l’état et le porteur de cet état: les honnetetés – les hommes honnetes;

La synecdoqie.

C’est une variante de la métonymie consistant à remplacer le nom d’un etre ou d’un objet non par le nom de ses caractéristiques, mais par celui d’une de ses parties.La synecdoque se caractérise en fait par un rapport d’inclusion au sans large:

- la partie pour le tout: une voile, pour un bateau à voile;

- le tout pour la partie: un feutre, pour un stylo à pointe de feutre;

- l’espèce pour le genre: une bete, pour un chien;

- le genre pour l’espèce: le pain, pour la nourriture;

- le singulier pour le pluriel: l’homme, pour les hommes en général;

- le pluriel pour le singulier: les terres, pour un champ;

- la matière pour l’objet: une petite laine, pour un gilet en laine.

L’antonomase (антономасия)

C’est aussi une variante de la métonymie qui repose sur l’emploi des noms propres pour désigner des noms communs: Don Jouan - (покоритель женских сердец), Tartuffe-hypocrite (лицемер) Gavroche – gamin (уличный мальчишка).

La métonymie aussi que la méthaphore peut etre fixée et individuelle.


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