Le style de publiciste

Le style de publiciste dessert le domaine de la vie politique de la société qui est reflétée par les mass média. La presse, la radio, la télé utilise le style de publisite dans leurs programmes. Ce style porte le caractère de propagande. Ses traits déterminants sont le contenu logique de l’énoncé et le caractère affectif. Le deuxième trait s’explique par le fait que l’auteur ne reste jamais neutre, indifférent à ce qu’il écrit où dit et donne son apréciation du sujet. Ce n’est pas le cas des actualités où a lieu la constatation des faits. La prédominance du logique ou de l’affectif varie selon le sous-style. Le style de publiciste unit les traits des styles savants avec ceux-ci du style de belles lettres. Parfois des oeuvres des publicistes occupent la position intermédiaire entre ces styles. Dans les sous-styles de publiciste tels que pamphlets paroles on peut voir d’habitude les particularités de la stylistique individuelle de l’auteur.

A la base de ce style sont les normes de l’écrit. Le caractère développé de l’exposition, le rare emploi des constructions elliptiques, l’absence de l’ anacoluthe. Ce style recours assez souvent à l’anaphore et à l’épiphore, aux constructions paralléles. Dans le style de publiciste ces moyens remplissent non seulement la fonction de la mise en relief du coté logique mais également du coté expressif des termes de la proposition. Outre ces traits communs aux styles savants on trouve dans le style de publiciste l’antithèse, la question réthorique, l’allocution au destinataire.

Le choix du lexique est aussi déterminé par les facteurs du caractère logique et affectif. Le lexique terminologique (briser les alliances, ouvrir le front) voisine avec le lexique affectif (clique, plumitif писака)surtout avec les épithètes (corrompu, sans scrupules бессовестный)et les idiomes. Parfois on peut trouver dans les textes de publiciste l’emploi figuré des mots et des expressions qui vient de la langue parlée familière (feuille de chou бульварная газета). Le style de mass média est obligé de recourrir aux néologismes et aux emprunts qui sont en majorité des mots internationaux. Le style de publiciste abonde en expressions qui ont perdu leur valeur expressive devenus des clichés. Ils n’expriment que la signification connue (dresser les barrières, étape décisive, succès triomphal). L’abus des expressions pareils est le défaut de la stylistique individuelle mais non pas le traits distinctif du style de publiciste.

§5 La définition du style de belles lettres.

Le style de belles lettres c’est la langue de la littérature ayant commes tous les styles de la langue nationale la forme écrite et orale. Il est la forme concrète de l’existence de la langue nationale basée sur la norme commune de la langue et pas sur la norme littéraire. Il ne faut pas confondre ces deux phénomènes. La norme littéraire exclut des dialectismes, des mots argotiques, des archaismes, des néologismes et des emprunts non assimilés par la langue nationale et le lexique populaire. Par contre, dans des oeuvres littéraires on trouve tous ces faits d’expression. L’auteur les emploie dans le but de rendre ses idées plus évidentes, pour éclaircir au lecteur ou à l’auditeur le canova du sujet et tirer au clair le comportement des héros.

Le style de belles lettres porte le caractère un peu différent de celui des styles savants. Si le trait commun principal des derniers est plutot le caractère documental, le style de belles lettres est le style de l’oeuvre littéraire. Il ne faut pas oublier qu’il existe l’interaction permanente de ce style avec le style scientifique populaire et le style de publiciste.

Le style de belles lettres présente chaque fois la stylistique individuelle de l’auteur qui se manifeste comme un système des faits du langage choisis par l’artiste non seulement pour l’expres

sion d’un certain contenu mais aussi pour exercer une certaine influence esthétique sur le lecteur ou l’auditeur. La dernière raison est la pricipale pour la langue de la littérature et explique la prédominance du coté affectif de ce style. La fonction de l’influence esthétique manque aux styles savants. C’est à l’influence esthétique que le choix des faits du langage est soumis. La langue nationale commune dans la littérature est le moyen et la forme également de la création des personneges, des images, des conceptions de l’auteur. Elle sert à la reproduction de la réalité en personnages, en images. Les styles savants le font aussi mais seulement à l’aide de la norme littéraire et des faits réels.

La langue de belles lettres se distingue aussi par sa généralité. A la différence des styles savants qui dessert tel ou tel domaine de la conscience humaine et y sont attachés, la langue de la littérature n’a pas cet attachement. Elle recours à tous les faits d’expression de la langue nationale commune pour avoir la possibilité de reproduire toutes les sphères de la réalité. La possibilité de la confusion des styles différents de la langue nationale est une des particularités du style de belles lettres.

Le moyen de l’influence esthétique le plus efficace est l’emploi figuré ou tropique des mots. Le styles de belles lettres abondent en tropes. On peut rencontrer les tropes et dans le style de publiciste mais dans l’oeuvre littéraire l’emploi des tropes est un des moyen de la composition du texte, de la création de l’image et de l’appréciation de la réalité. Les tropes font les lecteurs et les auditeurs comprendre ce que l’auteur veut montrer.

Donc le style de belles lettres a les particularités suivantes:

- l’influence esthétique sur le lecteur ou l’auditeur;

- la fonction particulière des faits du langage répondant de la création de l’image;

- la confusion possible des faits du langage appartenant à tous les styles fonctionnels de la langue nationale;

- la fréquence de l’emploi tropique des mots;

le caractère créateur individuel du choix des faits d’expression.


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