Repenser la ville

Alexis Karklins-Marchay

L’explosion démographique de ces deux derniers siècles va s’accélérer encore jusqu’en 2050 et se produire essentiellement dans les villes, en particulier dans les pays du Sud. La diminution des ressources à la disposition de cette population appelle une transformation des conceptions urbanistiques et des modes de vie actuels.

L’année 2008 a marqué un moment symbolique dans l’histoire de l’humanité: pour la première fois depuis l’apparition de l’homme sur Terre, la part de la population vivant en zones urbaines a dépassé les 50 %. Ce phénomène devrait se poursuivre et même s’accélérer dans les prochaines décennies. Une telle évolution doit nous amener à repenser de façon urgente la ville et ce, aussi bien dans les pays émergents que dans les pays développés. Selon la majorité des estimations, le nombre d’habitants sur la Terre se situera autour de 9 milliards vers 2050. Une grande majorité des 3 milliards de ces nouveaux habitants attendus dans les quatre prochaines décennies habitera en ville. En d’autres termes, ce seront près de 6 milliards d’individus qui vivront en zones urbaines à l’horizon 2050! Selon les prévisions de l’ONU à 2015, c’est dans les pays du Sud que se situeront trente-six des quarante-quatre villes de plus de 5 millions d’habitants. Avec Chongqing, Shanghai et Pékin en Chine, Bombay, Delhi et Calcutta en Inde, São Paulo et Rio de Janeiro au Brésil, Mexico et Buenos Aires en Amérique latine, Le Caire et Lagos en Afrique et, enfin, Dacca, Djakarta, Karachi et Manille ailleurs en Asie… ce sont seize des vingt plus grandes villes mondiales qui se trouveront dans les pays en développement. En effet, l’attrait des villes, principalement dans ces pays-là, sera toujours fort car les campagnes offrent généralement peu de perspectives d’ascension sociale à leurs habitants. La ville, c’est la promesse d’un emploi mieux rémunéré, la perspective de meilleures conditions de vie (santé, éducation, biens culturels), d’un accès à l’autonomie et d’une vie personnelle potentiellement plus variée. Le revenu moyen en ville est largement supérieur à celui des zones rurales.

Dans les pays en développement, l’explosion de la population urbaine remet en cause les modes de vie «à l’occidentale» et pose des problèmes très spécifiques: assurer des emplois, des logements, l’assainissement, les moyens de transport, l’éducation et les soins de santé est une tâche complexe pour les pays riches et plus encore pour les pays en développement».

Un des grands risques pour notre planète est justement lié à la constitution d’agglomérations gigantesques avec des millions d’habitants souffrant de malnutrition, d’épidémies, incapables de gérer des montagnes de déchets et vivant dans une misère chronique. En effet, dans la plupart des pays en développement, la grande majorité de migrants s’installe et continuera de s’installer dans des bidonvilles. On estime que plus de 1 milliard de personnes vivent déjà aujourd’hui dans des bidonvilles. Avec l’accroissement massif de la population dans ces pays, ce chiffre pourrait passer à 2 milliards d’ici à 2050.

Trois grands problèmes se posent pour les villes du XXIe siècle: logement, infrastructures, financement. Le manque d’habitations adaptées à la vie humaine augmentera toujours. Selon l’ONU-Habitat, il faudrait construire environ trois milliards de logements supplémentaires d’ici à 2030 pour accueillir les populations nouvelles – ce qui représente près de 100 000 logements à construire chaque jour. Le deuxième défi concerne les infrastructures qu’il va falloir construire ou adapter, tant pour le transport que pour le développement de nombreux services comme la distribution de l’eau, de l’électricité, l’assainissement, les télécommunications, la collecte et le traitement des déchets. Le défi le plus grand est celui du financement des investissements nécessaires, justement dans les domaines du logement et des infrastructures, de l’hygiène et de l’éducation. Songez que les deux tiers de la population africaine ou sud-asiatique vivent avec moins de 2 dollars par jour.

Les actions dans le domaine environnemental qui semblent efficaces:

· la réduction de la consommation d’eau (la consommation quotidienne d’eau en France est de 150 litres par habitant alors que seulement 1 % est consacrée à la boisson…);

· la réduction de consommation d’énergie dans l’habitat par des innovations en matière d’isolation, de systèmes d’éclairage et de chauffage, d’équipements électroménagers;

· la réduction des besoins en énergies fossiles (pétrole, gaz naturel, charbon) dont la combustion conduit au rejet de CO2;

· la substitution d’énergies propres et renouvelables;

· le tri des déchets ménagers.

· la ville du futur privilégiera le développement de transports collectifs, que ce soient des bus, des métros ou des tramways, tout ce qui peut remplacer la voiture individuelle.

Dans tous pays, l’absence de politique urbaine raisonnée conduit à la dégradation de l’environnement, à l’insécurité et au développement des inégalités.

D’après http://84.14.125.57/projets/cahiers11/?p=14

Pays émergents (en développement, en voie de développement) = развивающиеся страны.

Les déchets (ménagers) = (бытовые) отходы

La collecte, le tri et le traitement des déchets = сбор, сортировка и переработка отходов

Le bidonville = трущобы

TEXTE 2

1. La tour Eiffel: «Protestation des artistes contre la Tour Eiffel», lettre publiée dans Le Temps du 14 février 1887

«Nous venons, écrivains, peintres, sculpteurs, architectes, amateurs passionnés de la beauté jusqu’ici intacte de Paris, protester de toutes nos forces, de toute notre indignation, au nom du goût français méconnu, au nom de l’art et de l’histoire française menacés, contre l’érection, en plein coeur de notre capitale, de l’inutile et monstrueuse tour Eiffel que la malignité publique, souvent empreinte de bon sens et d’esprit de justice, a déjà baptisée du nom de Tour de Babel.

Sans tomber dans l’exaltation du chauvinisme, nous avons le droit de proclamer bien haut que Paris est la ville sans rivale dans le monde. Au-dessus de ses rues, de ses boulevards élargis, le long de ses quais admirables, au milieu de ses magnifiques promenades, surgissent les plus nobles monuments que le genre humain ait enfantés. […]

La ville de Paris va-t-elle donc s’associer plus longtemps aux baroques, aux mercantiles imaginations d’un constructeur de machines, pour s’enlaidir irréparablement et se déshonorer? Car la tour Eiffel, dont la commerciale Amérique ne voudrait pas, c’est, n’en doutez pas, le déshonneur de Paris! Chacun le sait, chacun le dit, chacun s’en afflige profondément, et nous ne sommes qu’un faible écho de l’opinion universelle et légitimement alarmée. […]

Il suffit, d’ailleurs, pour se rendre compte de ce que nous avançons, de se figurer une tour vertigineusement ridicule, dominant Paris, ainsi qu’un noire et gigantesque cheminée d’usine, écrasante de sa masse barbare: Notre-Dame, la Sainte-Chapelle, la tour Saint-Jacques, le Louvre, le dôme des Invalides, l’Arc de triomphe, tous nos monuments humiliés, toutes nos architectures rapetissées, qui disparaîtront dans ce rêve stupéfiant. Et pendant vingt ans, nous verrons s’allonger sur la ville entière, frémissante encore du génie de tant de siècles, comme une tache d’encre, l’ombre odieuse de l’odieuse colonne de tôle boulonnée. […]

Et si notre cri d’alarme n’est pas entendu, si nos raisons ne sont pas écoutées, si Paris s’obstine dans l’idée de déshonorer Paris, nous aurons du moins, vous et nous, fait entendre une protestation qui honore».

Parmi les signataires figurent: Charles Gounod, Charles Garnier, Guy de Maupassant, Alexandre Dumas fils, François Coppée, Leconte de l’Isle, Victor Sardou, Sully Prudhomme, entre autres.

D’après http://mini-site.louvre.fr/babylone/COMMUN/pdf/2_p4.pdf

2. «J’aime à regarder de ma fenêtre la Seine et ses quais par ces matins d’un gris tendre qui donnent aux choses une douceur infinie. J’ai contemplé le ciel d’azur qui répand sur la baie de Naples sa sérénité lumineuse. Mais notre ciel de Paris est plus animé, plus bienveillant et plus spirituel. Il sourit, menace, caresse, s’attriste et s’égaie comme un regard humain. […]

«Tout ce que je découvre de ma fenêtre, cet horizon qui s’étend à ma gauche jusqu’aux collines de Chaillot et qui me laisse apercevoir l’Arc de Triomphe comme un dé de pierre, la Seine, fleuve de gloire, et ses ponts, les tilleuls de la terrasse des Tuileries, le Louvre de la Renaissance, ciselé comme un joyau; à ma droite, du côté du Pont Neuf, le vieux et vénérable Paris avec ses tours et ses flèches, tout cela c’est ma vie, c’est moi-même, et je ne serais rien sans ces choses qui se reflètent en moi avec les mille nuances de ma pensée et m’inspirent et m’animent. C’est pourquoi j’aime Paris d’un immense amour.»

D’après A. France. Le crime de Sylvestre Bonnard

3. DEJEUNER CROISIERE BATEAUX PARISIENS

Notre chauffeur guide vous emmènera à Montmartre et à la Cathédrale Notre-Dame pour la visite de ces lieux incontournables de Paris. Le parcours de votre matinée inclut également: l’Arc de triomphe, les Champs-Élysées, la Concorde, la Tour Eiffel et Saint-Germain-des-Prés.

Vous embarquerez ensuite pour un déjeuner-croisière d’une heure et demie sur la Seine: vue panoramique et imprenable sur Paris, une chanteuse et un musicien enrichissent par des chansons célèbres et des anecdotes votre découverte de la capitale.

Choix entre 4 entrées* Choix entre 4 plats* Choix entre 4 desserts 1 Bouteille de vin pour 4 personnes Muscadet, Bordeaux Eau minérale Café * dont 1 plat végétarien Vue panoramique imprenable sur la Capitale Une chanteuse et un musicien enrichissent par des chansons et des anecdotes votre découverte de Paris Un plan de croisière vous est offert

L’après-midi se poursuivra par la visite guidée du Musée du Louvre qui sera axée autour de 3 œuvres mondialement connues: la Vénus de Milo, la Victoire de Samothrace et la Joconde peinte par Léonard de Vinci au début du XVIe siècle.

Puis temps libre pour visiter d’autres départements du plus grand musée du Monde.

D’après http://www.pariscityrama.fr

4. Le musée d’Orsay a une origine peu banale puisqu’il a pour cadre l’ancienne gare d’Orsay, un édifice construit pour l’exposition universelle de 1900. Transformé en musée, c’est un écrin magnifique pour des collections qui rassemblent des oeuvres d’art datant de 1848 à 1914: peintures, sculptures, arts décoratifs, photographies, arts graphiques, architecture. Nous vous proposons en 2 heures une visite générale du musée, un passionnant parcours parmi ses plus grands chefs d’oeuvres, dont des tableaux de Gustave Courbet, Pierre-Auguste Renoir, d’Edouard Manet, de Vincent Van Gogh, Paul Cézanne, Claude Monet, Paul Gauguin, et des sculptures d’Auguste Rodin. Les peintres impressionnistes y tiennent donc une place toute particulière.

D’après http://www.evous.fr

5. Résidence royale depuis le XIIe siècle, le palais du Louvre s’est ouvert au public pendant la Révolution Française, dès 1793. Le plus grand musée du monde est organisé en 8 départements: Antiquités orientales; Antiquités égyptiennes; Antiquités grecques, étrusques et romaines; Art de l’Islam; Sculptures; Objets d’Art; peintures; arts graphiques. Nous vous proposons en 2 heures une visite générale du musée, un passionnant parcours parmi ses plus grands chefs-d’oeuvre, dont la Joconde de Vinci, la Venus de Milo, le Sacre de Napoléon par David, le Radeau de la Méduse par Géricault, sans oublier la découverte du Louvre médiéval (les fondations datant du XIIe siècle).

6. La visite du quartier Latin, nous ramène à l’époque de la Gaulle romaine, puis au Paris du Moyen-Âge. Nous évoquerons l’urbanisation de la ville romaine entre le fleuve et la montagne Sainte-Geneviève, puis le foyer de la vie intellectuelle et de l’enseignement en latin à partir du Moyen-Âge jusqu’à la Révolution: fondation de l’Université, quartier des libraires et imprimeurs, grands collèges (la Sorbonne), rayonnement de l’Eglise (abbaye Sainte-Geneviève), sans oublier des trésors de l’architecture médiévale, comme l’église Saint-Séverin ou l’hôtel de Cluny. Avec l’île de la Cité et le Marais, le quartier Latin incarne le mieux le Paris du Moyen-Âge.

7. Flâner dans le quartier de l’Opéra, c’est s’imprégner de la saisissante transformation de Paris sous le Second Empire. La ville s’équipe de trottoirs, d’éclairage, de grandes avenues commerçantes. Autour de son bâtiment phare, l’opéra de Charles Garnier, coeur de la vie mondaine, et de la place où trône le Grand hôtel et sa sublime coupole, s’organisent le Paris de la consommation et le Paris mondain: les Grands magasins boulevard Haussmann et boulevard des Capucines, des théâtres à foison, l’église de la Trinité. Le quartier de l’Opéra reste le meilleur exemple parisien de ce foisonnement de vie, de frénésie de construction et de divertissement, si caractéristiques du Second Empire.

8. Berceau de l’ancienne cité de Lutèce, l’île de la Cité conserve les traces du pouvoir royal et religieux qui s’y exerça longtemps. Notre promenade-découverte vous mènera dans l’église Notre-Dame, dont nous vous raconterons l’histoire et la construction. Puis, nous évoquerons l’histoire du Palais de Justice et de la Conciergerie, ancien siège du pouvoir royal où s’exerçait la justice et palais des rois. Notre promenade s’achèvera par la visite de la charmante place Dauphine, rare exemple d’architecture Henri IV à Paris, et sur le Pont-neuf, le plus vieux pont de Paris.

9. Découvrir Saint-Germain-des-Prés, c’est d’abord évoquer le village qui s’est développé depuis le Moyen-Âge autour de l’abbaye Saint-Germain. Le quartier est aussi largement occupé par des ordres religieux (couvent des Cordeliers, couvent des Petits Augustins) et par des lieux d’enseignement (Académie de Chirurgie, Collèges des 4 Nations). Après le démantèlement de l’abbaye, le quartier s’urbanise et devient très aristocratique au XVIIIe siècle, comme en témoignent la place Saint-Sulpice ou la rue Férou. Mais c’est sans doute le XXe siècle qui donne à Saint-Germain ses vraies lettres de noblesse: tout le Paris intellectuel et bohème s’y agite, jour et nuit, autour de la place Saint-Germain, dans les clubs de jazz, aux 2 Magots, chez Lipp... et encore aujourd’hui, Saint-Germain reste le symbole du Paris intellectuel, chic, et branché.

10. Découvrez l’un des plus vieux et des plus prestigieux quartiers de Paris: le Marais. Au XVIIe siècle, l’aristocratie parisienne s’y fait bâtir de somptueux hôtels particuliers autour de la place des Vosges. Admirablement restauré, ce quartier incarne à merveille l’art de vivre sous Louis XIII et Louis XIV. Architecture classique, jardins à la Française, anecdotes sur des personnages célèbres, le Marais vous ouvre ses portes et vous raconte sa brillante histoire.

11. Si, aux yeux du monde, Montmartre évoque surtout les danseuses du Moulin Rouge, les cabarets de chansonniers et le Sacré Coeur, la butte la plus célèbre de France a pourtant conservé un charme particulier, perceptible loin du vacarme des rues touristiques. Des passages secrets, des maisons d’artistes, des constructions pittoresques, des ateliers d’artistes à foison, des jardins... nous vous ferons découvrir les charmes miraculeusement conservés de ce village voué aux artistes, en abordant largement la vie de ceux qui l’ont rendue mythique: les Renoir, Utrillo, Valadon, Picasso, Modigliani, Toulouse-Lautrec, Tzara, Aymé, Courteline, pour ne citer qu’eux...

12. La Défense c’est le premier quartier d’affaires européen, construit extra-muros, La Grande Arche construite en 1982 a fait entrer la Défense dans son axe historique, allant du Louvre vers l’ouest de la ville. A l’aube de la 5e génération de Gratte-ciels, l’ère du redéveloppement s’annonce aujourd’hui à la fois complexe par ses enjeux et riche par la qualité des projets architecturaux qui sont engagés: les tours Signal, Phare, Generalli, Majunga, CB21, etc.

13. Comment vivaient les Parisiens autrefois? Comment étaient les rues, les ponts, les bords de Seine? Quelle était leur vie quotidienne? Le Musée Carnavalet, installé dans deux anciens hôtels particuliers en donne la réponse. Pendant la visite, vous découvrez de nombreux objets, tableaux, maquettes de quartiers, enseignes, portraits et meubles offrant un panorama de l’histoire des Parisiens depuis la Préhistoire jusqu’au début du XXième siècle. Et à Carnavalet, la petite histoire rejoint la grande. Ainsi ces témoignages évoquent aussi la croissance de la ville, les rois et les monuments qui ont marqué les époques ainsi que les troubles politiques qui lient l’histoire de la capitale à l’histoire nationale.

14. Perspective plantée d’arbres dès 1640 dans l’axe du château des Tuileries où réside alors Catherine de Médicis, les Champs-Élysées sont aménagés par l’architecte Hittorff en 1838, mais c’est surtout à partir du Second Empire, avec l’aménagement des jardins, que le quartier devient le cadre des promenades mondaines pour les parisiens, immortalisées par Proust dans «Du côté de chez Swann». Dès lors fleurissent des lieux de divertissement célèbres, comme le théâtre Marigny, le théâtre du Rond-point ou les pavillons élevés par Hittorff. Parallèlement, le quartier se couvre d’hôtels particuliers, venant s’ajouter à ceux plus anciens du faubourg Saint-Honoré tout proche. Notre promenade nous conduira de la place de la Concorde à l’avenue des Champs-Élysées, au fil des édifices et lieux prestigieux qui témoignent encore de ce passé élégant.

D’après http://www.evous.fr/Visites-guidees-de-Paris.htm

Très utile!

1. I l faut respecter l’heure, la ponctualité est un acte essentiel du savoir-vivre. Si quelqu’un vous donne rendez-vous dans la rue ou dans un lieu public à une heure précise, on doit arriver à l’heure, le maximum qui peut être toléré est cinq minutes de retard. S’il s’agit d’un rendez-vous d’affaires, professionnel, chez le médecin, le dentiste, il est recommandé d’arriver cinq ou dix minutes plus tôt. Les Français ont la réputation d’être souvent en retard; vrai ou faux, un retard est toujours considéré comme impoli.

2. En France, on s’abstient de téléphoner après 22 heures, sauf à des amis intimes.

3. Cracher dans la rue est absolument interdit. Roter en public est très impoli. Bailler sans mettre sa main devant la bouche, se moucher ou éternuer bruyamment sont également des comportements très mal considérés.

4. Dans la rue, il y a des passages spéciaux (devant les feux tricolores ou non) que les piétons utilisent pour traverser. Ne pas utiliser les passages cloutés, qu’on appelle aussi les «clous», est mal considéré, même si en France ce code de bonne conduite est loin d’être toujours respecté.

5. Dans les transports publics (bus, train, métro), il est d’usage d’offrir son siège à une personne âgée, à une femme enceinte, à une personne avec un enfant.

6. Dans un ascenseur, dans les transports en commun, dans la rue, on ne fixe pas les gens du regard. Dévisager une personne est considéré comme très impoli. Parler bruyamment à une personne qui nous accompagne ou au téléphone est également mal considéré.

7. A la fin d’un repas, il est normal en France de partager l’addition de manière égale entre tous les convives, sauf si l'un d'entre eux insiste pour tout payer. En revanche, il est toujours d’usage dans un dîner à deux qu’un homme invite la femme qui l’accompagne, même si cet usage est moins courant parmi les jeunes gens.

8. Dans une file d’attente, il faut faire la queue comme tout le monde et attendre patiemment son tour. Il est extrêmement impoli de dépasser quelqu’un ou de venir s’adresser directement au guichet pour traiter ses affaires. Ceux qui se permettent ce comportement seront sanctionnés du regard, ou verbalement sermonnés.

9. On doit dire merci lorsqu’on reçoit quelque chose, lorsqu’on nous rend un service. Si l’on reçoit un cadeau, il n’est pas impoli de l’ouvrir immédiatement. On peut cependant le faire après une petite phrase conventionnelle: «Est-ce que je peux l’ouvrir tout de suite?». Même si le cadeau n’est pas de votre goût, ou n’est pas ce que vous attendiez, on ne montre pas sa déception.


[1] La Coupole – une brasserie à Paris.


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