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Les différents types de productions agricoles

L’objectif de l’activité agricole est essentiellement l’alimentation des humains et des animaux d’élevage. Toutefois, l’agriculture produit égalelent un nombre important de produits tels que des peaux d’animaux, des engrais, des produits destinés à l’industrie (éthanol, fécule), des fibres (coton, laine, chanvre), des plantes vertes et fleurs, du bois. Il est fréquent de distinguer par le mot culture les activités portant uniquement sur les végétaux, et par le mot élevage les activités concernant les animaux. Les productions végétales sont souvent divisées en grands groupes, telles que les grandes cultures (blé, maïs, riz, soja), le maraîchage, les fruits, la viticulture, la sylviculture et l’horticulture. Les productions animales consistent à élever des animaux, soit à destinée de consommation directe, soit pour les produits qu’ils génèrent. Les exploitations agricoles peuvent par exemple orienter leur production vers les bovins, les porcins, les ovins, les caprins ou les granivores. Les boeufs, veaux, cochons, poulets, lapins, chevaux, agneaux, canards, dindes, oies, escargots constituent des animaux directement utilisés pour l’alimentation humaine ou animale. Le miel, le lait et les produits laitiers, le foie gras, la soie, la laine sont des produits secondaires issus de l’élevage. Dans les pays développés, la délimitation précise de ce qui entre dans le champ de l’agriculture conduit à de nombreuses conventions qui ne font pas toutes l’objet d’un consensus. Ne sont pas toujours dans l’agriculture la mise en valeur des forêts ou sylviculture, ne l’élevage organisé d’animaux vivant dans l’eau ou aquaculture. En revanche, l’élevage hors sol de certains animaux (volailles et porcs principalement), ou la production de plantes sur les substrats inertes dans les cultures hydroponiques entrent parfois dans le domaine de l’agriculture.

Histoire de l’agriculture

La domestication a commencé il y a environ 8000 ans et a consisté à observer, puis sélectionner les espèces présentant le plus d’intérêt, puis à modifler le comportement naturel de celles-ci. Au sens étymologique du terme, agriculture signifie culture des champs. Il s’agit en effet d’une activité traditionnelle, fondamentale pour l’humanité. Jusqu’au début du XIX siècle, elle était autonome et fournissait à l’homme l’essentiel de son alimentation ainsi que de son énergie. Cette agriculture était renouvelable, tant qu’il n’y avait pas surexploitation. La chaîne de conversion énergétique végétaux – animaux – énergie était de très faible rendement, mais elle générait aussi des sous – produits utiles comme le fumier.

A partir de la deuxième moitié du XIX siècle, ce système millénaire va fondamentalement évoluer, avec l’utilisation des énergies fossiles (charbon, pétrole), les progrés de la chimie minérale et l’introduction des engrais minéraux.

L’utilisation croissante de techniques modernes, les progrès en matière de machinisme, les améliorations génétiques des productions animales et végétales les progrès en matière d’intrants (engrais et produits phytosanitaires) ont permis d’augmenter très fortement les rendements au cours du XXe siècle.

Dès 1946, l’agriculture devient dans de nombreux pays une industrie, qui non seulement assure les besoins de l’exploitant, mais fournit un surplus destiné à couvrir les besoins de la population non agricole. L’intensification de l’agriculture datant des années 60 à 80 est aussi connue sous le terme de révolution verte. En raison des gains de productivité, la population agricole s’est fortement réduite dans les pays économiquement développés. Le monde en voie de développement n’a souvent pas pu bénéficier des avantages de l’agriculture moderne en raison en particulier d’un climat défavorable et d’un manque de capital financier.

Agriculture et l’environnement

S’il ne fait aucun doute que l’agriculture moderne a permis d’augmenter la production agricole, tout en améliorant globalement la sûreté alimentaire, l’agriculture industrielle intensive est de plus en plus critiquée en raison des dégradations de l’environnement dont elle est parfois responsable, ainsi que de la survenue récenter de crises alimentaires assez sérieuses pour que l’opinion publique s’en inquiète.

En France, René Dumont fut l’une des permières personnes à dénoncer les dégâts considérables de la révolution verte et à lutter contre le productivisme agricole. D’un point de vue environnemental, citons en particulier la pollution des eaux due à l’utilisation massive d’engrais azotés, la pollution des sols relative à l’utilisation de produits phytosanitaires, l’extinction de certaines espèces animales (papillons). Plus discrets, d’autres aspects tels que l’érosion des sols et l’appauvrissement en espèces marines sont également surveillés. Enfin, l’agriculture génère également des déchets, et ce d’autant plus que le mode de production est intensif et peu diversifié (résidusverts, farines animales, lactose …). L’utilisation des organismes génétiquement modifiés (OGM) dans certains pays, tels que les Etats-Unis, le Mexique ou la Chine, et les risques qui leur sont associés sont également sujets à de nombreuses discussions. Les dernières années en Europe ont également été l’object de plusieurs crises touchant à la sûreté alimentaire: boeuf aux hormones, poulet aux dioxines, «vache folle» et maladie de Kreutzfelt-Jakob, contaminations bactériennes d’aliments (ffromage par Listeria). Ces derniers événements ont pour conséquence la mise en place croissante de systèmes de traçabilité et d’étiquetage qui offriront à terme des garanties sur la qualité sanitaire du produit. La prise de conscience du consommateur des risques inhérents à une agriculture intensive accompagne l’émeregence ou le développement de techniques agricoles alternatives, telles que l’agriculture biologique, la permaculture, l’agriculture raisonnée et l’qgriculture de précision. L’agriculture constitue un champs multi-disciplinaire, qui se recoupe avec des domaines tels la botanique, la zootechnie, la phytotechnie, les sciences alimentaires, la géologie, la pédologie, l’hydrologie, la microbiologie, les biotechnologies, l’économie, les statistiques, la sociologie …

L'agriculture française

La production agricole française représente environ 23 % de la production de la CEE et occupe le premier rang devant l'Italie. L'agriculture comptait pour 2,5 % du PIB marchand en 1993 et la valeur ajoutée des industries agro-alimentaires (IAA) pour 3,4 %. En valeur, la France est le deuxième exportateur mondial de produits agro-alimentaires, après les Etats-Unis et avant les Pays-Bas.

Le territoire agricole occupe 55 % des 55 millions d'hectares du territoire français (les bois et les forêts en occupent 27 % et le territoire non agricole 12 %). Il est consacré en majorité aux terres arables (pour 60 %), ensuite aux superficies toujours en herbe (36 %) et, enfin, aux vignes et vergers (4 %). La répartition des terres arables a changé, surtout après 1993, avec la mise en oeuvre de la réforme de la Politique agricole commune (PAC). En effet, les superficies en céréales se sont réduites et ne représentent plus que 47 % des terres arables contre 52 % auparavant; celles en oléa­gineux ont diminué de 16 %. A l'inverse, les jachères occupent 1,8 million d'hectares. La localisation des cultures sur l'ensemble du territoire rend assez bien compte de la diversité des régions françai­ses. A la spécialisation en grande culture (céréales, oléagineux, lé­gumes secs, betteraves et autres cultures industrielles) des régions Centre, Picardie et Ile-de-France répond celle de l'Ouest et des zones montagneuses pour les cultures fourragères. Les régions du pourtour méditerranéen et du Sud-Ouest sont propices aux cultures perma­nentes {vignes, vergers).

L'agriculture a connu une concentration des exploitations remarquable: en vingt ans (1970-1990), elles sont passées de 1,6 million à 924 000 et leur taille moyenne a subi une hausse de plus de 10 hectares.Ainsi, fa superficie agricole utile se concentre dans des exploitations de plus en plus étendues. La moitié des exploitations sont orientées vers l'éle­vage, 18 % vers l'agriculture générale et 12 % vers la viticulture. La modernisation de l'agriculture et l'introduction de matériels modernes ont imposé la restructuration des parcelles cultivées par des opérations de remembrement. La mécanisation des exploitations agricoles a en­traîné une augmentation considérable de la productivité.

Productions végétales

Les productions végétales ont assuré plus de 50 % des livraisons agricoles en 1993. Les céréales viennent en tête avec environ 30 millions de tonnes pour le blé et 8,9 millions pour l'orge. La production française de céréales a atteint 60 millions de tonnes en 1993 (sur un total mondial de 1 436 millions de tonnes) et se trouve au premier rang européen. Présentés sur l'ensemble du terri­toire, les céréales ont subi dans presque toutes les régions des évo­lutions sensibles à la baisse. L'année 1993 marque ainsi le passage sous le niveau des 9 millions d'hectares (- 8,5 % par rapport â 1992). Le blé tendre reste la première culture française (30,6 millions de ton­nes en 1993): avec 38 % de la récolte totale, la France est le premier producteur de l'Union européenne. Elle est aussi le premier produc­teur de maïs de l'UE, avec une récolte de 15 millions de tonnes. Les utilisations intérieures augmentent en raison d'une demande accrue de l'alimentation animale.

A la suite de la baisse des surfaces cultivées résultant de la réforme de la Politique agricole commune, la production française de graines oléagineuses a diminué de 18 % entre 1992 et 1993. Toutefois, le com­merce extérieur des graines oléagineuses, déficitaire en France jus­qu'en 1982, est devenu systématiquement excédentaire à partir de 1985 grâce à l'essor des exportations de colza et de tournesol. Les graines de soja ne représentent plus, quant à elles, que 58 % des importations françaises d'oléagineux (558 000 tonnes en 1992).

La production française de sucre blanc s'est élevée â 4,4 millions de tonnes en 1993, plus du quart de la production européenne. Si l'on inclut le sucre de canne, la France n'est que le cinquième producteur mondial de sucre, la première place revenant à l'Inde. En ce qui concerne les légumes, la France occupe le troisième rang européen (avec 13 % de la production) derrière l'Espagne (23 %) et l'Italie (28 %). Les principaux légumes frais récoltés en France sont, par ordre d'importance décroissante, les tomates, les carottes, les choux-fleurs et les salades.


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