Les solutions envisageables

1. Annuler la dette des pays en difficulté.

Une annulation partielle peut être un élément de solution, mais il faut être prudent.

ð la relation de confiance entre créancier et débiteur est au cœur de la dynamique économique.

Si un créancier fait défaut, ce créancier courre le risque de ne plus pouvoir emprunter ultérieurement parce que les prêteurs n’auront plus confiance. Dans certains cas, on peut considérer que cela ne sert à rien de s’acharner sur un débiteur si objectivement il ne peut pas rembourser ce qu’il doit au moment où il le doit, c’est-à-dire si les transferts nets négatifs potentiels sont trop importants (cas de la Grèce avec une échéance qui arrive au mois de mars 2012). À ce moment là, il existe deux grandes possibilités:

o Rééchelonner la dette

o Annulation partielle: Il s’agit de l’annulation partielle du stock de dettes de manière à abaisser les paiements d’intérêts et le remboursement du capital à des niveaux qui soient «soutenables». Notamment partie de la dette due. Les banques perdent donc une partie de ce qu’elles ont prévu. Cela est justifié par une raison, c’est que les banques privées ont fait de très grosses erreurs de jugement, elles ont prêté imprudemment à la Grèce. Elles pensaient à ce moment que la Grèce ne ferait pas défaut. Elles pensaient ça pour deux raisons:

§ Elles avaient confiance dans le pouvoir grecque et les banques étaient persuadées que les autres pays de la zone Euro viendrait au secours de la Grèce si elle avait des difficultés.

Risque d’aléa moral:

Cela va inciter les pays fragiles à ne pas faire d’efforts pour rechercher des solutions à leurs difficultés.

Risque qu’il y ait une très forte hausse des taux d’intérêts sur les nouveaux emprunts:

Il a forcement besoin de recourir aux marchés financiers pour satisfaire son besoin de financement résiduel s’il ne dégage pas un excédent primaire suffisant. Il peut être tenté de procéder à une attitude expansionniste pour alléger le poids réel du remboursement de sa dette.

2. Les pays en difficultés sortent de la zone Euro.

Ces pays ont 2 gros problèmes: l’endettement excessif et un problème de compétitivité. On estime que si la Grèce voulait rétablir sa compétitivité prix elle devrait dévaluer la nouvelle monnaie en sortant de la zone Euro de 30% à 40%. Autrement, ce qui revient au même économiquement, pour qu’elle reste dans la zone euro pour rétablir sa compétitivité prix, il faudrait que ses coûts de production baissent de 30% à 40%.En Cas de sortie de la zone:

o Il est impossible de garder le secret sur la sortie de la zone Euro. Sachant que la monnaie va perdre de la valeur, on retire tout nos avoirs des banques, le système bancaire s’effondre et il y a une fuite des capitaux.

o La Grèce reste endettée vis à vis des non résident, et cette dette va entrainer un surcout de 30% à 40%.

o Pour la balance commerciale, on exporte relativement peu à l’extérieur. La dévaluation va donc renchérir de 30% à 40% le coût des importations grecques. Il y a trois conséquences:

§ Cela va bloquer l’investissement

§ Bondir le coût de production

§ Cela va considérablement affecter le pouvoir d’achat

Cela va avoir des effets de débordement, de nombreuses banques européennes et ne seront as remboursées et fragilisées et vont beaucoup moins prêter aux entreprises belges, allemandes, françaises… ce qui va réduire la consommation dans les autres pays.


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